Continuer, malgré tout ?
Publié par      18/03/2020 13:00:10    Commentaires 0
Continuer, malgré tout ?

En temps normal, chez Atalia, nous télétravaillons déjà. Ce que ce confinement change, c'est donc surtout la relation à nos clients. La plupart, commerçants, ont dû fermer. Ceux qui proposaient de la vente en ligne se sont reconcentrés sur ce service-là. Certains de ceux qui n'en faisaient pas s'y sont mis ou communiquent sur leur disponibilité, invitant à les joindre par téléphone, via les réseaux sociaux ou par e-mail.

Mais notre chiffre d'affaires reste très loin des niveaux habituels.


Notre réunion Skype hebdomadaire a tourné autour de cet ordre du jour : devons-nous et pouvons-nous continuer à travailler ? Et comment faire ?

  • Nous sommes en mesure de continuer à travailler à peu près normalement : nos bureaux sont déjà chez nous et nous avons les outils pour, nos transporteurs habituels restent opérationnels (même s'ils annoncent des délais allongés) et notre entrepôt est équipé pour faire travailler les équipes de manutention dans le respect des consignes sanitaires (de toute façon, s'approcher à moins d'1m d'un transpalette en manœuvre n'est jamais autorisé...)

  • Tout juste sortie de redressement judiciaire, Atalia a besoin de recettes. Si les mesures gouvernementales devraient absorber les charges salariales, il semblerait que les frais de stockage de nos palettes ne s'apparentent pas à de la location d'espace…

  • Il est évident que certains commerces auront du mal à se relever de cette crise. Et sans eux, nous aussi. La moindre vente qui reste possible, qui se fait au bénéfice d'une boutique locale participe à sa survie. 

  • Nous aurons vraiment besoin des aides de l'État pour surmonter cette crise. Mais, outre qu'on ne sait pas quand elles seront reversées et quelles formes exactes elles prendront,  il nous semble civique d'essayer aussi de nous en sortir le plus possible par nous-même pour ne pas tout faire peser sur les services publics.


Nous avons réfléchi à plusieurs solutions :

- Booster nos ventes directes : mais ce n'est pas compatible avec notre logique de partenariat avec les boutiques. En outre, notre communication s'est toujours adressée aux revendeurs. L'idée a été rejetée.

- Faire de la vente directe en partageant nos marges avec des boutiques "rapporteuses d'affaire" : nous y avons vraiment réfléchi car cela va dans le sens de la solidarité avec les ludicaires, mais les frais de port pour des envois à l'unité rendent la chose si peu rentable que nous n'aurions finalement qu'environ 1€ par vente à nous partager. Trop compliqué à mettre en place pour un tel résultat, ce projet a été abandonné.


Finalement, les solutions retenues sont :

- Continuer notre travail le plus normalement possible : nous accompagnons les boutiques de jeux qui s'adaptent à la situation en leur proposant quasiment le même service que d'habitude (nous ne pouvons juste pas garantir les délais de livraison normaux).

- Offrir des facilités de paiement à nos partenaires. Les règlements pour toutes les commandes faites en période de confinement (du 16 mars 2020 à une date encore non définie) sont repoussés en fin de mois ou à 30 jours fin de mois.

- Reporter les sorties de nos nouveautés au retour à la normale pour que les boutiques qui ne peuvent pas ou ne veulent pas faire de VPC ne pâtissent pas encore plus de la situation. Ainsi, l'extension d'Underwater Cities et celles de Dreamscape ne sortiront qu'à la fin de la période de confinement, bien que cela signifie pour nous une immobilisation de moyens bien plus longue que prévue. Les parutions prévues ultérieurement seront également vraisemblablement décalées.


C'est une période difficile humainement et économiquement. Espérons qu'elle se termine vite et faisons tout notre possible pour en minimiser les conséquences.

Prenons soin les uns des autres !


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